Triathlon de Gérardmer. Retour d’expérience avec Ségolène Valance.
Le triathlon de Gérardmer est une compétition de triathlon qui se déroule tous les ans autour du lac de Gérardmer, dans le département des Vosges en France. Créé en 1988, il compte aujourd’hui pas moins de 4500 participants dans l’ensemble de ses épreuves. Nous avons posé quelques questions à Ségolène Valance, participante à plusieurs reprises du format « Distance Olympique » du triathlon de Gérardmer.
Hello Ségolène ! Peux-tu nous rappeler en quelques mots qui tu es ?
Je suis une passionnée de sport, j’aime pratiquer plusieurs disciplines et assimiler les différentes techniques qui sont propres à chacune, je trouve qu’elles sont toutes complémentaires. Issue d’une famille de sportifs, j’ai commencé toute petite par l’une des plus techniques : la natation ! J’ai suivi le chemin de mes sœurs qui avaient un niveau national. Je me suis ensuite intéressée à l’escalade, la course à pied, le cyclisme sur route, le ski de fond et dernièrement le triathlon ! Et comme je suis une compétitrice dans l’âme, je n’ai pas pu m’empêcher de porter un dossard dans toutes ces disciplines ! Aujourd’hui, je suis maître nageur, ce qui m’aide bien pour m’entraîner en natation !
D’où est venu ton intérêt pour le triathlon ?
J’ai toujours eu cette idée dans un coin de ma tête, depuis quelques années je pratique les 3 sports de manière hebdomadaire à l’entraînement mais je n’ai jamais sauté le pas. Pourtant, j’avais un bel exemple avec mes sœurs qui ont aussi pratiqué le triathlon, et l’une d’entre elles a remporté le triathlon de Gérardmer.
L’année dernière, après m’être fracturée la clavicule à l’entraînement, j’ai remis beaucoup de choses en question sur ma pratique sportive ; grâce à mon conjoint qui m’a poussé à aller vers le triathlon et qui m’a fait rencontrer Thibault, je me suis dit que c’était le moment d’y aller, après plusieurs années à me consacrer uniquement au vélo, j’avais envie de donner un nouveau souffle à ma pratique et d’avoir un projet qui me corresponde plus, alors j’ai foncé ! Et avec l’encadrement Hoao, ça été beaucoup plus simple !
Parle-nous un peu de l’évènement en lui-même… Qu’est-ce qui t’a plu ? Qu’est-ce que tu as moins aimé ?
C’est un peu la fête du triathlon dans les Vosges ce week-end là ! L’organisation est bien ficelée, tout est fait pour y passer un bon moment, pour les coureurs comme pour les spectateurs. Les moyens sont mis en place : une sortie de l’eau sur ponton monté pour l’événement entouré de spectateurs, route fermée pour la partie vélo, les structures en bois pour la partie course à pied… Tout est vraiment mis en place pour qu’on s’y sente bien, avec toujours cette touche vosgienne !
Le seul bémol dans cette organisation c’est que ça devient un peu trop spectacle, à en oublier la performance sportive, tout le monde veut participer au triathlon de Gérardmer, sans même se préparer un minimum avant. Certains n’arrivent même pas à passer la natation… Et c’est sans parler du chemin de croix pour s’inscrire… à un tarif qui flambe d’année en année…
Qu’as-tu pensé de l’épreuve ? (Triathlon Distance Olympique)
Le triathlon de Gérardmer c’est quelque chose ! C’est le triathlon à côté de chez moi, je suis comme à la maison ! Le parcours est dantesque : nager dans le lac de Gérardmer, avec vue sur les montagnes, rouler sur un parcours que je connais par coeur, qui te fait penser au tour de France avec une ambiance de dingue dans la Rayée (merci les belges!) !! Il y a beau y avoir du 18% de pente mais avec tous ces encouragements de fou, ça passe quand même mieux !! Et courir sur les bords du lac et les différents pontons en palette de bois, c’est juste génial ! L’ambiance est vraiment folle, ce qui te pousse à donner le meilleur de toi-même. C’est un peu la marque de fabrique de Gérardmer, un parcours exigeant (surtout pour le distance olympique) et une grosse ambiance pour essayer de te donner des ailes aux pattes avec toujours le mystère de la météo…
Quelle préparation as-tu mise en place pour atteindre ces objectifs ?
Après ma convalescence, j’ai commencé par un premier triathlon en juin, celui de Chalain, pour prendre mes marques et savoir ce qu’il fallait que je travaille par la suite, pour arriver en bonne condition au triathlon de Gérardmer qui était clairement l’objectif de l’année. J’ai surtout voulu me faire plaisir, retrouver l’envie et les sensations ; j’ai enchaîné plusieurs triathlons (dont mon premier Xterra FRANCE à Xonrupt) avec des belles réussites, qui m’ont confirmé ce que je pensais : le triple effort c’est ce qu’il me faut !
Début août, mon conjoint m’a mise en contact avec Thibault, pour organiser et gérer toute la partie entrainement, pour ne pas faire d’erreur et éviter la blessure. On a essayé de faire ce qu’on pouvait avec le peu de temps qu’on avait avant le triathlon de Gérardmer. Il a fallu apprendre à se connaître et à se comprendre, ce qui s’est fait facilement puisqu’on a quasiment le même point de vue sur la préparation. Et Thibault a su me mettre à l’aise dès le début. Donc pour ce qui concerne la préparation en 2021 c’était un peu une année de transition, 2022 va être nettement plus intéressante !!
Quels sont tes prochains objectifs ?
Cette année, j’aimerais m’aligner sur tous les triathlons de l’organisation LIGHT ON TRI et pourquoi pas aller progressivement vers le longue distance et pourquoi pas décrocher une qualification pour les championnats du monde 70.3…
Encore un grand bravo pour ta performance Ségolène ! Suivez Ségolène sur Strava.
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Théo & Thibault