Vivre l’expérience La Traversée des Pyrénées

La Traversée des Pyrénées à vélo. Retour d’expérience avec Marie, Amélie et Gilles Noury.

900 km et 16 000 m D+. Une expérience en famille mémorable et des paysages à couper le souffle. Nous avons pris quelques minutes avec Marie, Amélie et Gilles, athlètes HOAO, pour leur poser quelques questions sur leur traversée des Pyrénées.

Pouvez-vous rapidement nous rappeler qui vous êtes ?

Dans la famille Noury, nous avons le père, Gilles, 67 ans et cycliste depuis toujours et ses filles Marie 32 ans et Amélie 35, cyclistes depuis 5 ans. Nous partageons la même passion pour le vélo, que ce soit rouler ensemble ; regarder des étapes du Tour de France ; ou encourager, depuis toujours, les cyclistes professionnels le long des pavés du nord !

Vous avez récemment réalisé la grande traversée des Pyrénées à vélo et vous avez décidé d’y participer en famille, pouvez-vous nous décrire l’épreuve ?

Il s’agit d’une rando vélo de 8 jours qui traverse les Pyrénées françaises entre Collioure et Saint Jean de Luz. Nous nous sommes inscrits dans une agence spécialisée en circuit de vélo qui propose ce type de parcours. 

L’organisation permet de gérer toute la logistique : les parcours, les réservations d’hôtel, les repas avec les restaurants du soir,  les ravitos du midi et même les pauses cafés ! Et le plus important, le transport des bagages et l’assistance technique si besoin. Nous étions un groupe de douze. 

Chaque matin, nous avions le choix entre 2 parcours : un plus “simple” de 100 km environ avec 2000 D+ et un second, un peu plus long, qui intégrait un col supplémentaire et des km supplémentaires. Au total nous avons découvert les Pyrénées et ses plus beaux cols en réalisant près de 900 km et 16 000 m D+. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire la traversée ?

Marie : Partager un moment tous les trois et on a choisi de se faire accompagner pour profiter au mieux de la traversée et être au top physiquement.

Amélie : le plaisir d’enchaîner les journées de vélo sans se soucier de rien, mêler découverte d’une région (plusieurs même !) et exploit sportif. Le faire en famille est un plus, ça laisse de supers souvenirs. 😊

Gilles : Le plaisir de réaliser un défi et de le découvrir en famille. C’est pas banal qu’un papa réalise ce type d’épreuve avec ses deux filles, j’ai fait des envieux auprès des papas du groupe !

Qu’avez vous le plus aimé ? Et le moins ?

Marie : La découverte de la région à vélo et l’évolution des paysages au fur à mesure de la semaine. J’ai moins aimé le col de Bagargi et ses pourcentages infaisables.

Gilles : Le plus, la découverte de cols inconnus et des paysages très natures ainsi que le plaisir de rouler sans moto ni voiture en comparaison aux Alpes. L’accueil des gens était aussi très agréable. Le moins c’est la pluie ​​😊 en particulier la descente du Tourmalet sous la pluie et d’avoir crevé des deux roues en même temps dans une descente à cause d’un cailloux.

Amélie : J’ai adoré l’Aubisque, c’est tellement beau ! Globalement, les paysages sont magnifiques, très verts, hyper préservés et sauvages. On a croisé beaucoup d’animaux le long de la route, voire carrément sur la route qui venaient animer nos journées : vaches, brebis, chevaux sauvages… Le groupe était très sympa et c’est plutôt agréable de ne parler que vélo pendant une semaine et qu’avec des passionnés ! J’ai du mal à trouver du moins… il y a des coups de mou physiques entre deux mais ils passent vite, on n’a pas le choix de toute façon, il faut bien arriver à l’hôtel. Peut-être le grain à l’arrivée du col du Tourmalet et la descente sous la pluie, j’étais tellement tétanisée par le froid que je n’ai pas bien profité !

Comment prépare-t-on ce genre d’épreuve en habitant à Lille où le dénivelé est plus difficile à trouver ?

Marie : On roule régulièrement, on remplace le dénivelé par la distance et on alterne séances  “cool” et séances spécifiques. Sinon, on trouve un mont avec un peu de dénivelé et on le monte plusieurs fois.

Gilles : en prenant un coach, en travaillant en force et en vélocité et on cherche les petites bosses autour de chez soi.

Amélie : On appelle Thibault, on s’entraîne comme on peut et on se dit que ça ira.

Avez-vous suivi la même préparation tous les trois malgré votre niveau différent ?

Marie : Non, mais on a su se retrouver sur des séances communes le weekend.

Gilles : Globalement je pense que oui mais avec des intensités différentes. 

Amélie : Je ne pense pas, car je n’ai pas été très rigoureuse dans mes entraînements…

Est-ce que cette épreuve était la première de ce type ?

Marie : Oui, grande première !

Gilles : Non, on a déjà découvert la montagne avec un challenge de l’Etape du Tour réalisé tous les trois à Albertville Val Thorens en 2019, un bel effort mais le format cyclo et la barrière horaire sont un peu stressants. Les traversées sont plus confortables de ce point de vue là. C’était la deuxième pour moi.

Amélie : Non, c’était la deuxième pour moi. L’an dernier, nous avons fait, avec Papa, la traversée des Alpes, c’était tellement fou qu’à l’arrivée à Menton nous avons décidé de faire les Pyrénées l’année d’après et surtout d’embarquer Marie !

Pour les autres épreuves du genre, aviez-vous déjà suivi un programme d’entraînement ? Qu’est-ce qui vous a fait passer chez HOAO ?

Marie : Se préparer avec HOAO était évident pour l’approche du sport, le plaisir et la complémentarité des entraînements entre vélo et autres activités. J’ai apprécié le sentiment de rejoindre une communauté de sportifs et l’accompagnement sur la nutrition.

Gilles : Nous nous sommes fait accompagner pour l’étape du tour en 2019. Marie nous a embarqué chez HOAO suite à la découverte d’une cycliste qui a fait sa rééducation avec vous. (Juliette Landon). Après un premier échange téléphonique, le fit est passé et c’était parti. Avoir un objectif sportif un peu challengé donne de la motivation à un entraînement qui n’est pas toujours “drôle”. 

Amélie : Oui, le premier programme d’entraînement était nécessaire pour apprendre les bases du vélo (vélocité) et avoir le niveau pour terminer l’étape du tour, mais c’était un peu trop rigide pour moi. Le passage chez HOAO était assez naturel, j’avais envie d’être suivie pour progresser et Marie était très emballée par votre programme et votre fonctionnement. J’ai suivi les yeux fermés et je ne regrette pas.

Quelle est votre prochaine échéance et comment vous préparez-vous ?

Marie : Pour moi, cette année, ce sera du repos, j’ai découvert à la fin des Pyrénées que nous étions deux à avoir fait la traversée… 😊

Gilles : Des périples familiaux en Bretagne et la préparation d’un autre défi pour juin 2023. Je pense démarrer le plan d’entrainement un peu plus tôt, dès février-mars pour avoir un entraînement qui donne plus de facilité. La montagne nécessite un travail de force et de vélocité important.

Amélie : Niveau traversée, j’aimerais bien faire les Dolomites ou le tour de Corse… Reste plus qu’à convaincre papa. Je continue le programme d’entraînement avec HOAO, j’ai envie d’avoir plus de force et de monter les cols plus facilement. En complément du vélo, J’ai également demandé à Thibault de m’accompagner sur la course à pied pour faire un triathlon en juin ou septembre 2023.

Encore un grand bravo pour votre performance à tous les trois !

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Théo & Thibault

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