Retour d’expérience avec Alicia Madeira.

Alicia fait partie d’HOAO et est accompagnée par Thibault depuis maintenant plusieurs mois. Nous lui avons posé quelques questions sur son expérience passée au Marathon de Lisbonne 2021 qu’elle a pu terminer en 04:03:13.

Hello Alicia, peux-tu nous rappeler qui tu es en quelques mots ?

Je m’appelle Alicia, j’ai 28 ans, je suis kinésithérapeute dans un cabinet libéral à 20 minutes de Nancy. Je suis une passionnée de sport en général. Je fais partie de la team Hoao depuis avril 2021 et j’ai couru mon premier marathon en octobre dernier à Lisbonne.

D’où est venu ton intérêt pour la course à pied ?

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours plus ou moins couru.

A l’école primaire et au collège nous avions l’obligation de participer aux cross et moi j’adorais ça. J’avais un oncle aussi qui chaque année m’inscrivait à la corrida organisée par l’est républicain et j’y allais avec plaisir.

Mais à l’époque, ce que je préférais c’était courir avec une balle en main et m’amuser avec mes copines de mon équipe de basket, un sport que j’ai pratiqué pendant plus de 15 ans. 

Et puis en 2018, j’ai parié avec un ami que je le battrais au semi marathon de Nancy… Et soucieuse de gagner ce pari, je me suis inscrite au club de Villers. Je l’ai battu et j’ai continué la course à pied.

Comment es-tu passée d’un simple intérêt pour la course à pied à un objectif tel qu’un marathon ?

J’ai suivi cette petite voix intérieure qui m’encourageait à repousser plus loin mes limites. N’étant pas très bonne en vitesse, l’option numéro deux était d’augmenter les km et donc de passer à la distance marathon.

Quelle préparation as-tu mis en place pour atteindre cet objectif tout en évitant la blessure ?

Éviter les blessures dans mon cas, ça passait déjà par le fait de s’entourer de professionnels. Une prépa marathon c’est entre autres un investissement physique mental et temporel. Je ne me sentais pas de me lancer seule dans cette aventure au risque de me blesser ou de me dégoûter de la course à pied. J’ai donc choisi de m’orienter vers un coaching privé pour bénéficier d’un plan adapté à mes contraintes et d’un suivi personnalisé avec des retours et des échanges à la fin de mes séances. J’ai sollicité Thibault pour sa double casquette Kiné/coach car je savais que je pourrais échanger directement avec lui sur les éventuelles blessures qui surviendraient et pour moi ça représentait une optimisation dans ma prise en charge. 

L’alimentation est également l’une des clés en prévention et en récupération.

J’ai donc fait appel à Julie Huart, diététicienne formée en micronutrition qui m’a accompagnée elle aussi de manière personnalisée. Je lui faisais un retour tous les 15 jours globalement et en fonction des problématiques du moment : fatigue, maux digestifs, sommeil perturbé… Elle ajustait mon plan alimentaire et me donnait des tips pour booster mon immunité. 

Faut-il mettre tout ça en place pour réussir un marathon ? Je connais beaucoup de monde qui ont préparé ça tout seul. Je leur tire mon chapeau ! Finalement, la clé de la réussite, c’est de connaître ses forces et ses faiblesses et de mettre en place des solutions qui nous ressemblent.

Après avoir terminé le marathon de Lisbonne, quels sont tes prochains objectifs ?

Finalement, moi qui n’étais pas trop portée sur les chronos, j’ai quand même bien envie d’améliorer mes temps sur 10km, semi marathon puis marathon de nouveau. 

Le parcours du marathon d’Amsterdam a l’air sympa et ce sera un an pile après mon premier marathon. 

Mais c’est vrai que ce qui m’anime, c’est de relever de nouveaux défis et le triathlon me fait de l’œil depuis un moment. Il me tarde d’explorer ce sport et d’en apprendre encore plus sur moi et la vie en général tout simplement.

Encore un grand bravo pour ta performance Alicia !

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Théo & Thibault